J’ai emprunté ce livre à la Bibliothèque avec un mouvement de recul,
dans ma mémoire le nom d el’auteure était associée – pourquoi ? Je ne sais pas...- à de la mauvaise science fiction, sans pourtant ne l’avoir jamais lue.
Plein de préjugés idiots, que j’ai mis de côté parceque ce titre me ramenait à Titus and Andronicus, qui réserve un si mauvais sort à cette pauvre Lavinia martyrisée, découpée...
De plus les cartes au début du livre me renvoyaient chez les Volsques, chez lesquels s’était engagé Coriolan – que l’on trouve aussi chez Shakespeare...
Je m’étais complètement trompé.
Cette Lavinia est la fille de Latinus, roi du Laurentium, promise (selon une prophétie faite à son père) à Énée, mais tout va se compliquer, car madame Latinius souhaite pour gendre Turnius – mauvaise idée...
Je n’en dirai pas plus,
comparez cependant la Lavinia de Virgile – car elle est un personnage, certes très secondaire, voire une ombre dans l'Énéide – au personnage créé par Ursula, une autre Hélène, au petit pied...
Un joli roman, en même temps d’une très sérieuse érudition.