Sherlock Holmes est tiède

On ne va pas se mentir : la couverture attire. Ne parlons même pas du titre qui intrigue aussi bien les amateurs de Sherlock Holmes que les amateurs de polars et le résumé donne l'eau à la bouche puisque nous allons lire douze enquêtes réelles...

En réalité, la couverture est quelque peu mensongère : seule la première enquête a un lien avec le monde d'Arthur Conan Doyle et même si elle était passionnante, elle ne permet pas de sauver le reste du livre.

Le premier bémol est la longueur de l'ouvrage : plus de 400 pages mais très mal réparties entre les douze enquêtes, ce qui signifie que certaines vont donner l'impression d'être assez courtes alors que d'autres, au contraire, vont s'étendre sur des pages et des pages...

Ensuite, l'écriture de David Grann est sympathique mais pas inoubliable, j'ai même trouvé quelques longueurs. Et pour ce qui est des enquêtes en elles-mêmes : chacune m'a appris quelque chose mais aucune n'était passionnante au point d'avoir envie de lire la suivante.

J'ai bien peur que ce qui a sauvé ma lecture était le fait d'être coincée dans un train.