La fantasy à un sommet d'écriture, au service d'une puissante fable politique contemporaine.
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le 10 nov. 2011
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La quatrième de couverture de cette édition compare Lucius Shepard à Hemingway et à Garcia Marquez. Pas moins. Je n’irais pas jusque là mais il faut avouer que l’auteur de ce pavé mérite une comparaison flatteuse.
A mi-chemin entre le roman et le recueil de nouvelles, composé de six histoires liées par une thématique commune, Le dragon Griaule décrit un univers assez fascinant. Un dragon géant et maléfique est endormi depuis une éternité suite au sortilège d’un magicien et, le temps ayant passé, son corps est maintenant mêlé à la montagne, recouvert de forêt, parsemé de villages. Les gens y vivent et mettent sur le compte de ses émanations et de son influence tous les évènements qu’ils n’expliquent pas. Ainsi, si dragon Griaule est au centre du livre, il s’agit finalement plus d’une histoire de villageois, de superstition, de tradition, de croyance et le dragon est autant une allégorie qu’un prétexte pour classer ce livre en fantasy. Au final, nul besoin d’être amateur de ce type de littérature pour apprécier la lecture de celui-ci et je me demande même si les puristes ne pourraient pas être déçus.
La suite sur mon blog.
Créée
le 25 oct. 2016
Critique lue 136 fois
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