J’étais à l’époque très amoureux de la fille qui m’avait recommandé cette œuvre. Et peut-être que c’est pour ça que je l’ai lu. Le Faiseur de rêves de Laini Taylor, suivi de La Muse des cauchemars, m’est arrivé comme un écho étrange de ce que je vivais : une histoire où l’amour, l’imaginaire et la douleur s’emmêlent dans un rêve à la fois somptueux et tragique...
Au départ, j’ai cru que je lisais une belle fantaisie, de celles qui nous embarquent dans des mondes oniriques, avec des oracles ailés, des cités oubliées, des souvenirs qui brillent comme des poussières d’étoiles. Et puis j'ai fini confronté à la mélancolie douce, ce poids des morts et des souvenirs, cette tension entre la vengeance et la tendresse, les violences subies, les identités volées ou encore les héritages lourds à porter.
Très bonne lecture je recommande.