Quelle bonne surprise ! Voici un deuxième tome qui fait mentir l'adage selon lequel dans une trilogie, le deuxième tome est toujours un roman de transition, et donc un cran en-dessous du premier.
Gabriel Katz parvient ici à garder le rythme de son histoire et à maintenir son lecteur en haleine. Pour tout dire, je le trouve même meilleur que le premier volet.
Toujours amnésique et en fuite, son trio de héros fonctionne toujours aussi bien, ceci grâce à des dialogues savoureux, un humour à froid efficace, et trois personnalités bien trempées qui fonctionnent bien ensemble.
De retour sur les lieux de leurs exploits afin d'en apprendre plus sur les hommes qu'ils ont été, le moins qu'on puisse dire est que ce second tome est riche en révélations fracassantes, deux des trois fuyards apprenant finalement leur véritable identité.
L'écriture, est toujours aussi fluide et plaisante et j'ai littéralement dévoré ce livre. Les questionnements intérieurs des héros sont toujours aussi bien mis en scène, et on prend plaisir à découvrir en même temps qu'eux quels hommes ils ont été avant leur perte de mémoire, et à quel point ils s'en sentent éloignés forts de leurs nouvelles expériences.
Ce second tome se termine sur une dernière révélation de taille : l'identité du troisième larron, qui tombe comme un coup de massue dans les derniers mots du roman. Plus qu'une chose à faire : lire le troisième et dernier tome !