le 30 mars 2018
Un polar "magique"
C'est grâce à une amie ( qui a finement choisi) que je suis entrée dans l'univers de Dolores Redondo; Un univers "qui rappelle un peu celui de Fred Vargas" m'a-t-elle écrit; C'est vrai, moins ce...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
On n'a pas toujours eu de chance avec les polars ibériques et les très bons sont plutôt rares.
Belle et bonne surprise donc que la découverte de Dolores Redondo, une dame pour changer un peu, qui nous emmène en ses terres natales : le pays basque navarrais, avec ce premier épisode d'une série : Le gardien invisible.
D'entrée de jeu, Doña Redondo (qui a débuté sa carrière avec des romans historiques avant de connaitre le succès avec sa trilogie de polars) puise dans ses connaissances et ancre profondément son intrigue dans l'histoire, les légendes, le folklore et les traditions de son pays : la vallée du Baztán (qui plus bas deviendra la Bidassoa).
Un peu à la manière de certains romans de Fred Vargas qui flirtent avec le fantastique, il sera question ici du basajaun, l'homme des forêts.
Cerise sur le gâteau basque, l'auteure écrit au féminin : bien sûr c'est une fliquette qui va mener l'enquête, mais cela ne suffit pas et Amaia semble aussi avoir hérité d'un lourd passé et d'une étrange famille.
Les sœurs et les tantes d'Amaia ne sont pas là que pour la figuration et on se surprend même, après quelques chapitres, à s'intéresser plus à cette famille qu'à la poursuite du serial-killer !
C'est un comble et c'est dire si Dolores Redondo sait écrire du bon polar !
Une sacrée galerie de portraits ibériques avec au centre de la photo de famille la tata Engrasi qui tire les cartes au tarot mais qui joue également au poker !
Las, au fil des pages, Doña Redondo pousse un peu trop loin les explications répétées sur la mythologie locale, les êtres des forêts, l'enfance douloureuse d'Amaia, les tarots, les ours et j'en passe. Cela plombe un peu le récit qui aurait bien mérité une petite cure d'amaigrissement pour se concentrer sur l'âpreté de la région et la rudesse de ses habitants.
Reste une belle plume, un beau décor, de beaux portraits de dame et finalement une belle intrigue parce que bien sûr le polar reprendra ses droits et le lecteur se fera, c'est le cas de le dire vous verrez, se fera rouler dans la farine.
Doña Redondo n'en est pas restée là et la suite de la trilogie du Baztán devrait nous emmener de nouveau outre-Pyrénées.
Créée
le 11 sept. 2015
Critique lue 349 fois
le 30 mars 2018
C'est grâce à une amie ( qui a finement choisi) que je suis entrée dans l'univers de Dolores Redondo; Un univers "qui rappelle un peu celui de Fred Vargas" m'a-t-elle écrit; C'est vrai, moins ce...
le 13 juin 2024
Si l’intrigue , au départ , nous tient en haleine … les longueurs ont raison du suspense
le 16 avr. 2020
Amia est une policière formée au FBI, celle-ci essaye de résoudre une enquête, meurtre en série...jusque là, tout le monde suit ! Oh Mon DIEU! Sa mère >:( Si vous voulez un film policier avec une...
le 6 oct. 2025
Après avoir été enthousiasmé par l'étonnant livre La Grande Arche de Laurence Cossé, on avait hâte de voir le film qu'en a tiré Stéphane Demoustier (celui de Borgo).Voilà encore une adaptation...
le 5 juin 2016
Encore un film de guerre en Afghanistan ? Bof ... Oui, mais c'est un film danois. Ah ? Oui, un film de Tobias Lindholm. Attends, ça me dit quelque chose ... Ah purée, c'est celui de Hijacking ...
le 23 juin 2014
Premier film de Hossein Amini, le scénariste de Drive, The two faces of January, est un polar un peu mollasson qui veut reproduire le charme, le ton, les ambiances, les couleurs, des films noirs...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.
