Saisir en un texte fragmenté, tragique et tendre, le portrait d’un père quasiment inconnu.

«Ces histoires ne seront pas cousues pour former une couverture sans la moindre couture, susceptibles de recouvrir les traces de cette famille. Dans ce récit, toutes les failles sont visibles, elles saillent telles des cicatrices, elles cèdent aux coutures ou n’ont tout simplement jamais été rapiécées. »


Paru en 2004, et traduit en français par Claro pour les éditions Actes Sud (2012), «Le livre de Jon» rassemble, sous toutes les formes que la mémoire et l’imagination veulent bien livrer, les souvenirs de Jon, le père d’Eleni Sikelianos. Un père absent, accro à l’héroïne et à l’alcool, et retrouvé finalement mort en 2000 dans la chambre d’un motel d’Albuquerque après des années d’autodestruction. Un père dont l’addiction à la musique, aux livres, aux arbres et aux animaux est ainsi évoquée par touches, dans les méandres de sa vie éparpillée.


La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/12/03/note-de-lecture-bis-le-livre-de-jon-eleni-sikelianos/

MarianneL
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le 3 déc. 2016

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