Et oui, malgré l'échec fracassant du précédent volume je me suis quand même penché sur celui-ci. Toujours cherchant à imposer Marx dans le monde contemporain.
Mais, c'est mieux, Ouf. Même si je ne retrouve toujours pas vraiment Marx, on est moins dans le sexe permanent, la vulgarité. Il y a une amélioration dans la façon d'aborder l'histoire. Les flash-back à Rome sont aussi bien vus.
Cependant, je continue à m'interroger. Pourquoi toujours ancrer ses intrigues dans des situations invraisemblables, qui éloigne tout à fait le roman de toute vérité, toute actualité. C'est bien dommage, car là encore, la croissance économique effréné ennuie comme ennuyait les envolées boursières de la banque du premier opus. C'est bien dommage, le crédit du livre en perd beaucoup, surtout quand on souhaite faire un tableau acerbe de la situation.
Je ne lirais pas le dernier livre. Je pressens que tous les travers sexuels et l'exagération des situations reviennent encore plus fort, à l'instar du "Capital".
Au final, ce bouquin est un peu mieux que le précédent mais il n'atteint pas des sommets non.