le 29 août 2025
Critique de Le ministère des rêves par amaranth
Très poétique et charmant, un peu bavard au début mais ça vaut la peine de continuer.
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"Je crois que les adultes est un truc un peu surévalué." Ainsi s'exprime Stern, quelque chose comme huit ans et demi, dans le premier roman du Bulgare Momtchil Milanov. Et son récit, que l'on peut situer "à hauteur d'enfant", réussit un petit prodige, celui de faire pénétrer l'imaginaire d'un jeune garçon dans la réalité froide d'un pays d'Europe de l'Est, à moins que ce ne soit l'inverse. Le livre possède trois dimensions : l'intimité d’une famille dysfonctionnelle, le monde onirique de Stern et une société en train de sombrer dans le totalitarisme. Sur ce dernier point, les lecteurs bulgares ont nécessairement fait le lien avec le coup d'État de 1944 qui a poussé la Bulgarie, du jour au lendemain, derrière le rideau de fer. Mais l'auteur préfère gommer toute référence et laisser les situations décrites comme possibles dans n'importe quelle contrée du monde. Les rêves d'un jeune garçon sont donc ici vus comme un acte de résistance à la dictature, alors que le peuple aveugle et sourd ne distingue pas plus loin que la grisaille qui s'étend autour de lui, mais pas les dangers qui le menacent. Hymne à l'innocence de l'enfance et au pouvoir des rêves (et, partant, à la littérature), Le ministère des rêves est une fable parfois teintée d'absurde à laquelle il peut arriver de devenir quelque peu opaque, mais qui porte un message clair pour la liberté de penser contre toutes les puissances d'oppression, qu'on les nomme communisme, fascisme ou autres vilénies machiavéliques en "isme."
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hier
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le 29 août 2025
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