le 28 mai 2023
Procès d'intentions
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Comme tout bon roman de cape et d'épée qui se respecte, Le pont des assassins se termine par un duel entre le bon (le capitaine Alatriste) et le méchant (Gualterio Malatesta), si tant est que ces qualificatifs puissent être employés à propos de personnages dont le métier est de tuer. Avant ce dénouement, comme à son habitude, Arturo Pérez-Reverte nous conduit au coeur d'une intrigue complexe et alléchante, il s'agit ici de trucider le doge de Venise, à travers une foultitude de rebondissements. L'auteur espagnol maîtrise ô combien l'art du roman historique, rendant limpide une géopolitique passablement embrouillée pour le profane y ajoutant le sel de considérations poétiques et philosophiques et le poivre de combats jusqu'au sang et d'épisodes d'une sensualité raffinée. Et ce, toujours à travers les mémoires du jeune Inigo Balboa dont l'apprentissage guerrier et amoureux se poursuit à grandes enjambées sous l'oeil tout à tour narquois, impitoyable et bienveillant de son mentor, le capitaine Alatriste donc, est-il besoin de le préciser ? Tout est affaire de dosage dans ce type de livres et Pérez-Reverte s'y entend à merveille pour ménager suspense, trahisons et autres coups fourrés avec l'ironie qui le caractérise. Une bonne cuvée, pas exceptionnelle cependant, que cet Alatriste nouveau, septième aventure en date du susdit.
Créée
le 16 févr. 2017
Critique lue 216 fois
le 28 mai 2023
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...
le 25 août 2021
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 sept. 2021
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique