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Grandiose
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Le Sang des autres par Sisyphe
« Je ne choisie pas d’être, mais je suis. Une absurdité responsable d’elle-même, voilà ce que je suis » p. 139
« ─ Comment êtes-vous, pour de vrai, dit-elle.
─ Pas spécialement sympathique, dis-je. Tenez, quand vous me demandez pourquoi je ne vous aime pas, je vous réponds que vous êtes trop petite, que nous n’avons pas les mêmes préoccupations. Oui. Mais c’est aussi que j’ai le sang pauvre. Jamais je n’ai été capable de passion. Je tourne en rond au milieu de mes remords, de mes scrupules, avec le seul souci de ne pas me salir les mains. J’appelle ça une nature ingrate, du genre constipé. J’envie Paul, je vous envie…
Hélène m’interrompit en posant sur mes lèvres douces lèvres blondes.
─ C’est ça qui est si fort chez vous, comme vous vous suffisez à vous-même, on a l’impression que vous vous êtes créé tout seul.
─ Je n’ai pas de mal à me suffire : j’ai si peu de besoins. » p. 135
« ─ Oh ! Tu as raison. Faire naître un enfant, l’empêcher à naître… C’est aussi absurde. C’est indifférent.
─ Mais si on désire une chose, ce n’est plus indifférent. Alors ce n’est plus absurde de la faire ? » p. 198
« ─ Comment êtes-vous, pour de vrai, dit-elle.
─ Pas spécialement sympathique, dis-je. Tenez, quand vous me demandez pourquoi je ne vous aime pas, je vous réponds que vous êtes trop petite, que nous n’avons pas les mêmes préoccupations. Oui. Mais c’est aussi que j’ai le sang pauvre. Jamais je n’ai été capable de passion. Je tourne en rond au milieu de mes remords, de mes scrupules, avec le seul souci de ne pas me salir les mains. J’appelle ça une nature ingrate, du genre constipé. J’envie Paul, je vous envie…
Hélène m’interrompit en posant sur mes lèvres douces lèvres blondes.
─ C’est ça qui est si fort chez vous, comme vous vous suffisez à vous-même, on a l’impression que vous vous êtes créé tout seul.
─ Je n’ai pas de mal à me suffire : j’ai si peu de besoins. » p. 135
« ─ Oh ! Tu as raison. Faire naître un enfant, l’empêcher à naître… C’est aussi absurde. C’est indifférent.
─ Mais si on désire une chose, ce n’est plus indifférent. Alors ce n’est plus absurde de la faire ? » p. 198
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le 31 mai 2013
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