Nothing makes us more vulnerable than loneliness except greed.

Whaou, ce tome est un pur régal, à l’image de son adaptation ! L’histoire est prenante et captivante, on se laisse littéralement transporter dans cette ambiance glauque et oppressante. On s’attache rapidement au personnage de Clarice qui se retrouver plonger dans une affaire plutôt sordide. L’enquête est beaucoup mieux menée que Dragon rouge, le rythme est beaucoup mieux maîtrisé, les personnages beaucoup plus intéressant. Alors certes, c’est vrai qu’au final Buffalo Bill est peut-être moins développé que Dolarhyde, notamment dans sa psychologie et son passé, mais on le voit moins souvent aussi. En contrepartie, ses motivations nous mettent franchement mal à l’aise, d’autant plus qu’on se trouve de temps en temps dans la peau de la victime, et c’est terrifiant.

Et puis bien sûr, il y a ce cher Dr Hannibal Lecter, dont la présence écrase pratiquement tout sur son passage tellement il a de présence dans ce récit. Même quand il n’est pas présent physiquement, il est toujours là à regarder par-dessus notre épaule. Ça en devient glaçant. Alors c’est vrai que quand on a aimé le film et qu’on en a gardé un bon souvenir, il n’y a pas vraiment de surprise (preuve qu’il s’agit d’une très bonne adaptation), mais les scènes mythiques sont bien là et toujours aussi jouissives et incroyables ! Un pur régal.

Thomas Harris nous emmène avec efficacité dans son histoire, un texte beaucoup plus abouti que le précédent, dans un style plus fluide (c’est moins haché, y’a moins de fournitures) qui nous dresse un univers riche en détails et rebondissements. Le fait que le rythme soit bien mieux maîtrisé rend la lecture d’autant plus agréable et passionnante ! Un must read !