Notes de lecture (SPOIL)

• double traduction...

• lors d'un effort physique/tâche égaux, en laissant de côté l'introspection, chacun ressent la même chose sans variation individuelle.

• apprentissage des mots avant celui de la réalité/chair, le corps est donc vu à travers les mots et les concepts. Une particularité physique est métaphore d'un trait d'esprit.

• Soleil lié à la chair/muscle, le sacrifice, la guerre, l'équipe(= sueur, larmes, cris, sang que les mots ne peuvent faire couler), etc
• il y a une profondeur même dans la surface des choses (la surface est pensée), la surface peut être plus profonde que la profondeur elle-même.

• acier lié à la musculation/discipline, rétablit un équilibre d'idéal antique. L'acier dissipe l'individualité au profit de la puissance.
• amour tourné vers la mort, il faut être fort (physiquement) pour mourir tragiquement et pas dans l'absurdité avec un corps flasque. Le bonheur est associé à "l'instant de danger imminent" tragique.
Le bonheur suprême est quand la voix intérieure correspond exactement à la voix du dehors/le devoir quotidien.

• la fonction première des mots étant de communiquer, mettre les mots au service d'une individualité, ou bien le style littéraire personnel d'un auteur sont des trahisons.
Les mots comblent le vide d'actions, l'attente de l'absolu.
Un testament est impersonnel car il vient des mots de la chair.
Un héro(=/= génie) doit bannir l'originalité et être fidèle à un modèle classique. (majesté, noblesse : langage de la chair).
Pour apercevoir le divin il faut dissoudre l'individuel dans une équipe qui partage la douleur. (tragique)

• "Jamais vous ne réussirez à capter l'essence d'une réalité qui vous renvoie votre regard". p24
Lors d'un combat si vous essayez, cette réalité est la mort car il n'y a pas de place pour les mots/les concepts dans une lutte physique.
• Inutile de penser l'idée de la mort si on reste à l'écart du courage physique car on ne pourra en approcher l"idée.

• Lier art et action c'est lier l'immortalité (artificielle) et la mort qui sont les deux désirs contradictoires de l'Homme.
L'Homme d'action rêve du mensonge de l'Art et l'Art rêve d'une mort mensongère (artificielle). Quand on meurt, il faut trahir cette dualité ou bien en n'acceptant que le concept de la mort, ou bien en la vivant uniquement dans sa chair de façon insupportable.
Conscience de l'être et existence sont contradictoires.
L'esprit ne peut comprendre la fin/l'absolu comme le corps, les mots étant des fins successives l'esprit perd le sens continu de la vie.

• métaphore de la pomme : si le cœur du fruit veut voir qu'il existe, il doit sacrifier son existence en coupant la pomme en deux, sinon son désir d'être rassuré quant à son existence ne peut être assouvi.
La mort est "l'espace logique entre voir et exister".

• Épilogue : esprit et chair peuvent se retrouver dans les phénomènes de l'altitude physique. Comme le serpent qui se mord la queue, les opposés se rejoignent.