Le meilleur tome parmi les trois premiers
Nouvelle scène de crime à Fjallbacka: un pêcheur retrouve le corps d'une petite fille en pleine mer.
Dans ce troisième tome, on sent vraiment une évolution de l'écriture de Camillia Lackberg.
Une fois de plus nous sommes plongé dans l'histoire d'une famille pleine de secret.
Une fois de plus Camillia Lackberg nous offre une histoire psychologiquement troublante, quelques passages m'ont beaucoup "remué", mais je considère ça comme un plus.
En revanche, les 200 premières pages ne font pas bien avancé l'enquête, on se concentre uniquement sur des broutilles de voisinage qui on le sait, ne mèneront à rien (ou presque), j'ai trouvé ça décevant et lassant.
Mais ensuite, comme dans les autre tomes, et dans celui ci encore plus, tout s’enchaîne, les découvertes, les événements et j'adore ce rythme que prend le livre avec des changements de personnage qui se font très rapidement.
Ici, l'histoire parallère, qu'on retrouve dans les deux autre tomes, est plus importante, Camillia Lackberg qui se contentait d'une page tout les chapitres nous sert ici 3 à 4 pages de suite consacré à cette femme et son tailleur de pierre dont on comprend mal le lien au début. Datant en plus des années 1920 on peut difficilement les relier à des personnages de l'histoire actuelle.
En revanche elle a choisi de placer un autiste dans l'histoire, peut être pour dénoncer certaines choses mais on voit bien qu'elle ne sait pas trop quoi en faire, chaque passage le concernant j'avais l’impression de sentir une gêne venant de l'auteur (ou peut être du traducteur), de plus quand elle associe "maladie" à "syndrome d'Asperger".. S'en était trop elle aurai pu franchement s'en passé.
Ce que j'aime dans ses livres c'est que nous sommes tout de suite hâpé dans l'histoire: la scène de crime est le premier paragraphe du livre.
J'attends la suite avec hâte.