Une gigantesque galerie de personnages et de destins.

Critique unique pour l'ensemble des 5 livres parus.

Le Trône de Fer, c'est avant tout des personnages. Qu'on aime, qu'on déteste, et surtout ceux qu'on aime détester, qu'on finit parfois par détester aimer.
Une gigantesque galerie de personnages, tous crédibles, tous attachants, tous intéressants.
Depuis Daenerys Targaryen qui est l'illustration d'une jeune fille que tout dépasse à Sansa, une autre jeune perdue dans un monde qui n'est pas le sien, de Jon "You know nothing" Snow l'idéaliste pragmatique (oui oui) à Tyrion Lannister le loyal dépravé, on finit par se les approprier tous.
C'est aussi une histoire... Enfin, des histoires. Ou plutôt des fils, qui finissent par tresser une gigantesque tapisserie.
C'est une monde médiéval parfaitement bien décrit, où les héros meurent trahis, où les chevaliers ne sauvent pas la princesse.
Et c'est surtout une écriture qui colle parfaitement bien à ces intrigues ; l'alternance des chapitres, l'alternance des points de vue trahissent clairement le fait que l'auteur est passé par l'écriture de scénario pour série TV avant. C'est la difficulté, pour être honnête, avec un rythme qui est lent (sans être jamais immobile) et un nombre invraisemblable de personnages (même si on finit par s'y retrouver).