le 11 oct. 2019
Le Mal, c'est le Bien de l'Homme
Parfois, devant des œuvres exceptionnelles, il faut savoir s’incliner devant le génie sans trop essayer de l’analyser. C’est le cas avec Le zéro et l’infini d’Arthur Koestler. Je venais de lire Les...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Un livre qui décrit le procès d'un ancien haut membre du parti communiste, Roubachof, exclu d'une machine politique qui considère les indvidus comme quantité négligeable.
C'est court, un peu moins de 300 pages et extrêmement rythmé malgrès le peu de personnages et de lieux.
La narration fonctionne par le biais des souvenirs du personnage principal, Roubachof donc, qui essaie d'expliquer l'évolution de son opinion sur le parti à travers diverses anecdotes liées a son rôle au sein de ce parti.
Roubachof développe son raisonnement auprès des anciens du parti mais aussi aux nouveaux arrivants ayant toujours vécu sous le régime de Staline. Il cherche à comprendre, grâce à cette logique cartésienne qu'il à toujours utilisé, ce qui lui a déplu dans le régime en place pour qu'il décide de s'en éloigner.
Le lecteur lambda (comme moi, pas exactement expert en histoire de la russie), aura l'impression à la fois agréable et dérangeante de découvrir cette époque de l'intérieur avec moult détails intéressants. Une impression de voir une fourmi découvrir son individualité en sachant que cette découverte entraînera inévitablement son rejet de la fourmilière.
Pas un texte particulièrement joyeux et pourtant cela se lit très facilement.
Créée
le 15 déc. 2012
Critique lue 773 fois
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