C'est l'histoire d'un fait divers, celui d'un homicide conjugal.
On sait dès le départ qu'Etienne a tué sa femme Vive.
C'est un féminicide, un drame qui selon les statistiques se produit plus de
100 fois par an en France.
Plus de 90 % sont commis par des hommes.
On dit que les maris tuent leurs épouses pour ne pas les perdre et les femmes pour s'en débarrasser.
C'est l'histoire d'un couple qui semble solide.
Tous les deux travaillent dans le domaine culturel.
Vive au caractère fantasque est plongée dans l'univers de l'art contemporain.
Etienne est correcteur dans une maison d'édition, il exerce son métier avec passion voir avec obsession et rigidité.
Tout se passe sur quatre jours.
Pourquoi à un moment donné tout bascule ?
Pourquoi l'inénarrable se produit ?
Comment expliquer cette frénésie d'un meurtre sauvage derrière des rideaux d'une sphère privée et sans préméditation ?
Belle construction entre l'hier l'aujourd'hui et le demain.
On est dans la tête d'Etienne qui après son acte sordide tombe dans un oubli total de ce qui c'est passé.
Il n'a aucun antécédents violents et au bord du bord du gouffre il commet l'acte fatal comme une sorte d'autodestruction.
Homme atypique, perclus de contrariétés qui dégénèrent vers l'exacerbation. Frustré en permanence et qui redoute de perdre le contrôle.
Son équilibre d'homme "amoureux" lui semble bafoué et par "amour" tombe dans la folie meurtrière.
Saisissant, glaçant.