"Eh vous, tous les cœurs amoureux de la vie, vous savez maintenant que l'amour, c'est l'amour. Et moi perdu dans les indicibles ténèbres mentales d'un scribe du XXème siècle qui parle des âmes, je pars retrouver le sombre Mexique sans raison particulières. J'ai toujours voulu écrire un livre pour défendre quelqu'un parce que c'est dur de me défendre moi-même, c'est un voyage inexcusable mais peut-être irai-je revoir le vieux Gaines. Il n'est même pas là."


Durant les quelques 250 pages Des Anges Vagabonds écrit en 61 et publié en 65, nous suivons les voyages de Jack Kerouac à travers le Mexique, les Etats-unis, l’Afrique du Nord, l'Europe... Si d'aventure vous ouvrez ce livre, c'est pour vivre un voyage spirituel et humain, avec Kerouac . Et même si ils n'apparaissent que sous formes de pseudo et faux noms, nous retrouvons également ses amis et auteurs: William Burroughs, Allen Ginsberg...


Me voici donc confortablement installé dans un lieu quelconque (une chambre, un bord de lac, un aéroport...) à ma droite, un carnet et d'un stylo (dont j'ai pris l'habitude de me me munir pour lire Les Anges Vagabonds.), le livre est entre me genoux, je l'ouvre, et me revoilà voguant sur l'atlantique, ou au milieu de la chaude ville de Mexico, ou encore dans le Village New-yorkais.


A bien des égards, je trouve que la façon qu'avait Kerouac d'écrire est fascinante. La spontanéité dont il fait preuve dans ses écrits tend à maintenir un suspens dans une histoire qui n'est en fait rien d'autre que le quotidien d'un membre de la Beat Generation du XXéme (vu à travers le regard de ce bon vieux Jack).


Ce que je trouve important de comprendre, est que ,comme de nombreux autres livres qu'il à écrit, Kerouac rédige ses récits a posteriori et de mémoire et c'est ce qui fait l'essence même de ses écrits. En effet nul besoin d'imaginer pour écrire quelque chose que l'on à vécu.
En lisant entre les lignes, on arrive à voire les pensées de Kerouac s'entrechoquer dans sa tête et quel bonheur de voir les rouages de son esprit s'activer par le biais du stylo.


J'ai tendance à 'idolâtrer les livres de Kerouac (comme vous l'avez certainement compris ), tant pour les qualités que les défauts de sa syntaxe.
L'écriture spontanée à ses défauts, on a tendance à se perdre un peu dans les personnages et on se retrouve des fois à tourner les pages dans tous les sens en se disant "Mais c'est qui lui ? On l'a déjà vu ?". Il est vrai, il faut suivre et c'est pas toujours facile facile...


L'histoire de son coté à tendance à partir dans tout les sens, en effet on voit souvent Kerouac changé brusquement changé de sujet. Mais de mon point de vue, la forme importe peu dans Les Anges Vagabonds, les réflexions, et les sujets abordés ont plus tendance à faire l'essence même du livre. Je n'ai en effet jamais lu un des ses romans dans l'espoir de trouver une histoire romancée à couper le souffle.


En bref, cet ouvrage m'a porté. J’espère que si vous le lisez vous ressentirez la même choses !

NicolasMadinier
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le 14 févr. 2017

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