Quand l’expression « Il vaut mieux ne rien savoir » prend tout son sens ...
Le second roman de Sophie de Baere aborde un sujet on ne peut plus épineux qui met tout le monde mal à l’aise et pour cause.
Face au sort d’Alice, Jean et Charlotte, nous sommes tous bien en peine de deviner comment nous réagirions à leur place. Et de fait, à la lecture du roman, les réactions des personnages face à l’adversité me sont parfois apparues excessives. Sans compter certaines ficelles un peu invraisemblables.
Pourtant, en y réfléchissant après coup, elles s’avèrent plutôt réalistes tant il est dans la nature humaine de naviguer, parfois avec difficulté et rudesse, dans l’ambivalence et d’un extrême à l’autre, chacun à sa manière.
L’écriture de toute beauté m’a bien sûr rappelé « Les ailes collées » de la même auteure, l’un des très grands coups de cœur de ces dernières années.