Je poursuis ma découverte de l’oeuvre d’Eric-Emmanuel Schmitt avec ici un recueil de cinq nouvelles (dont la première lui donne son titre).
Une fois de plus une lecture particulièrement agréable et des nouvelles très réussies. Le seul véritable point commun entre ces cinq nouvelles c’est à chaque fois un point de départ un peu particulier, à la limite du farfelu ou du fantastique. Une vieille femme reçoit un héritage d’une personne qu’elle ne connait pas, un homme appelle toujours ses chiens de la même façon et ils sont toujours de la même race ou encore l’histoire d’une femme qui se met en couple avec un admirateur de son défunt mari, voilà pour les trois premières.
Dans un style d’écriture toujours aussi agréable à lire, Eric-Emmanuel Schmitt réussit avec des histoires à la limite du crédible à nous captiver et à nous donner envie d’y croire. Pour la première par exemple, on commence la lecture, on se dit d’entrée que ce n’est pas possible et puis l’histoire se déroule, on veut savoir, on veut comprendre et au final tout s’explique, tout se tient. On a toujours cette impression que c’est un peu trop mais tout de même, on a passé un bon moment à lire les péripéties de ces deux hommes de Bruxelles. Et il en est de même pour les autres histoires.
Au passage Eric-Emmanuel Schmitt aborde de front des thèmes comme le mariage gay et l’adoption, l’horreur de la seconde guerre mondiale, l’avortement ou encore le don d’organe. Et il le fait de fort belle manière en plus. Car ces histoires ne sont pas là juste pour nous faire passer un bon moment mais aussi pour nous faire réfléchir sur des thèmes de société.
Une lecture donc très plaisante et l’occasion une fois de plus d’apprécier tout le talent de l’auteur.
vskarl
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le 28 juil. 2014

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