Les Douze Enfants de Paris par Stephane Albert

Après la claque qu'a été "la religion" (nom donné aux groupe des chevaliers de malte), Tim Willocks nous livre un deuxième tome des aventures de Mattias Tannhauser, chevalier, ancien mercenaire et marchand d'armes et d'épices, avec sa désormais épouse Carla.
Après, la fureur du siège de Malte, c'est une autre hécatombe qui nous est contée, la Saint Barthélémy. Mattias vient rejoindre son épouse à Paris en cette vieille sanglante du 23 août 1572. Mattias découvre que son épouse à disparue, il va tracer un chemin sanglant pour retrouver Carla, sur son chemin il va croiser la misère et la mort de ces journées noires et rouges, mais aussi des enfants emportés par la tourmente.
Tim Willocks nous livre un opus sanglant et noir, en faisant preuve d'une érudition et d 'un sens du détail dans ce Paris du XVIº siècle. Bien que moins bon que son aîné, ce gros pavé souffrant parfois de longueur, reste une lecture assez prenante, le héros (monobloc, tel un Bob Morane ou Dirk Pitt, que rien n'arrête) est plaisant à suivre dans ses perigrinations. Un roman intense, qui mérite d'être lu, mais qui ne plaira pas au plus grand nombre.
StephaneA
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs livres de 2014 et Un éditeur : Sonatine

Créée

le 25 mai 2014

Modifiée

le 26 mai 2014

Critique lue 380 fois

1 j'aime

Stephane Albert

Écrit par

Critique lue 380 fois

1

D'autres avis sur Les Douze Enfants de Paris

Les Douze Enfants de Paris
tannhauser
8

Voyage au fond de l'enfer

Après être sorti vivant du siège de Malte dans "La Religion", Mattias Tannhäuser (quel beau nom) part à la recherche de Carla, son épouse, qui est au stade ultime de la grossesse, dans Paris, où elle...

le 6 janv. 2015

4 j'aime

Les Douze Enfants de Paris
Von-Theobald
4

Die Hard 1572

Suite de "La Religion", Les douze enfants plonge ici Mathias Tannhauser, le héros le plus badass du moyen-âge depuis Godefroy le Hardi, en pleine St-Barthélémy, ce qui n'est jamais gage de roman...

le 1 avr. 2016

2 j'aime

Les Douze Enfants de Paris
nathos
7

en longueur

Moins bien que La Religion que j'avais dévoré. Il faudrait presque enlever les 200 dernières pages qui n'apportent pas grand chose. Ça fait trop, au bout d'un moment j'avais envie que ça s’arrête.

le 21 mai 2014

2 j'aime

Du même critique

L'antidiscothèque idéale
StephaneA
8

100 Chef d'oeuvres auquels nous avons (malheureusement) échappé !

L'art de classer et organiser des "indispensables" est, essentiellement, une activité quasi vouée à l'échec. Ici, l'auteur ne cherche pas à présenter des références absolues ou des disques qu'il faut...

le 21 févr. 2021

19 j'aime

8

Le Château des Millions d'années
StephaneA
7

Ils sont là depuis des millions d'années.

Premier tome d'une tétralogie, plutôt prometteuse, Stéphane Przybylski nous offre un remake d'Indiana Jones dont le héros est un SS (et ça c'est plutôt original ou déstabilisant). Tout à la fois...

le 23 sept. 2015

19 j'aime

4

The Grand Budapest Hotel
StephaneA
8

Ca c'est palace...

Ce film est une bouffée d'air frais dans une salle obscure. Avec une interprétation impeccable d'un casting de rêve, une image surréaliste aux effets spéciaux très spéciaux, une musique entraînante...

le 2 mars 2014

18 j'aime

3