Comme tous les ans, pour l’anniversaire du Maître de l’Horreur, je me penche sur l’une de ses œuvres. L’année 2018 a été une année faste avec trois romans et une nouvelles à mon actif, j’ai décidé le premier tome « Les guerriers de la nuit ». J’ai préféré l’Édition « Pocket Terreur » pour son côté pratique – rien ne vaut le format poche –, mais aussi pour son illustration. J’aime bien cette couverture signée P.O. templier.
Le gros défaut que je note avec cet ouvrage est ce retour dans le passé. Il a été écrit en 1984 et l’auteur y a inséré de trop nombreux clins d’œil de cette époque. Ainsi, je ne compte plus les séries télé, personnalités… qui sont parsemées tout au long du texte, que je n’ai pas toujours compris.
On est à mi-chemin entre la série Manitou et Rook, ce qui veut dire un brin d’Horreur que l’on trouve dans le premier, et du Fantastique qui s’apparente à cette seconde saga. La brin de folie propre à Gaham Masterton est donc absente ou presque de ce roman. Un titre plutôt soft et sans aucune scène de sexe – comme il en use bien trop souvent.
Le récit est dynamique et l’auteur nous distille de très bons passages dans son humour habituel. J’ai bien aimé, bien que j’aie été moins emballé par ces transformations en super héros. On y retrouve une lutte entre le bien et le mal, même si je trouve que l’être démoniaque soit moins charismatique que dans ses autres œuvres.
Je chipote sur tous ces détails, mais ça reste un bon livre, plaisant. J’espère retrouver la folie dans les autres tomes. Graham Masterton a préféré développer les personnages et il les a très bien réussis. Chacun à leur manière étant des antihéros
À noter qu’une fois encore la médiocre traduction de François Truchaud qui nous inonde de “foutrement” et de “au jour d’aujourd’hui” qui n’existe pas.