Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes par Minitte
On m'avait dit tant de bien de cette série, et évidemment, j'en attendais beaucoup... Et puis au fur et à mesure de la lecture j'ai eu du mal à voir ce qu'il y avait de si exceptionnel.
Tout d'abord, l'écriture n'est pas très recherchée et comporte parfois des lourdeurs, bref ce n'est pas très bon. C'est sans doute dû à la traduction, impossible de vraiment savoir. Ceci dit, le style n'est pas toujours rédhibitoire, de bonnes histoires peuvent être écrites assez médiocrement.
Et l'intrigue justement... Elle démarre très très très lentement ! 300 pages pour se mettre vraiment en route, c'est (trop) long... Lisbeth Salander est un personnage auquel on s'attache assez facilement et on aimerait qu'elle prenne plus de place dans le roman, ce sera certainement le cas dans les deux romans suivants que je n'ai pas encore lu.
L'enquête en elle-même est plutôt intéressante mais pas non plus extraordinaire. C'est le sujet surtout qui attire l'attention et pas tellement le déroulement qui est plutôt mollasson... On a tout de même envie de savoir le fin mot de l'histoire même si de forts soupçons se dessinent assez rapidement.
Le véritable point fort du livre, c'est sa noirceur. C'est un livre violent, qui n'épargne pas son lecteur des détails les plus sordides, et c'est sans doute ce qui a aussi fait le succès du livre.
C'est plutôt un bon polar, qui se laisse lire malgré son trop grand nombre de pages, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard... On se laisse prendre facilement et je lirai certainement les deux autres bouquins ! A suivre...