Les morts d’avril, Alan Parks, Rivages/noir (traduit par Olivier Deparis)
Glasgow, avril 1974, des bombes explosent dans différents endroits de la ville, un jeune marin étasunien disparaît et Steve Cooper, l’ami truand de Harry McCoy, policier, sort de prison décidé à reprendre en mai ses affaires. Beaucoup de dossiers pour Harry qui va devoir déléguer et s’impliquer.
Quatrième tome des enquêtes d’Harry McCoy, inspecteur de police et encore une fois, du classique, du très bon, du "Scottish noir". 
Les explosions font penser à l’IRA, mais pourquoi en Écosse ? Dossier brûlant et ultra sensible que McCoy ne saisit que contraint, car il sent qu’il n’a rien à gagner là-dedans, au contraire. 
La disparition du marin, enquête officieuse, n’avance pas beaucoup non plus ; aucun signe de vie du jeune homme.
Quant à Steve Cooper, ses sautes d’humeur, ses envies de reprendre ses affaires qui pendant son moment en prison ont continué et suscité les convoitises, il met Harry McCoy en difficulté auprès de ses collègues et sa hiérarchie.
Étonnamment, dans cette série, et particulièrement dans cet opus, le héros n’est pas celui dont on suit le plus la vie privée ; c’est le rôle dévoué à Wattie, son collègue, bien occupé avec son nouveau-né. Harry, lui n’a que peu de vie privée. Le tout fonctionne parfaitement et le gros volume se dévore. Alan Parks sait créer une ambiance. Il décrit le Glasgow des pauvres -même si parfois, les policiers vont dans les beaux quartiers-, de ceux qui triment pour pas grand-chose, de ceux qui côtoient le pire. Le Glasgow des truands, des paumés, des piliers de pubs -et McCoy en fréquente beaucoup et souvent.  
La série continue et j’espère retrouver Harry très vite