1000 pages, je l'ai fait !!
La gloire !! J'ai lu un bouquin de 1000 pages... Eh ouais, respect !
Passé l'émotion légitime de s'être fait un pavé, il faut être réaliste : par rapport à l'idée que je m'en faisais à lire la quatrième de couverture (quel naïf je suis !), le contenu n'est pas à la hauteur des promesses. Pour le faire bref, Ken Follett n'arrive pas à captiver. L'intrigue - qui se déroule sur un paquet d'années quand même (d'où l'emploi du terme de fresque par l'éditeur) est plutôt plate. Il y a des méchants vraiment méchants, des gentils plus ou moins gentils (là, faut reconnaître, on peut trouver des nuances) mais il manque cruellement un enjeu majeur dans l'intrigue. Des romans historiques captivent parce que l'histoire que l'auteur nous raconte interagit avec la grande apprise à l'école (un exemple parmi tant d'autres : "Léon l'Africain" d'Amin Maalouf), d'autres parce que la recherche historique, l'effort de description de l'époque est stupéfiant ("Le Parfum", "Baudolino"). Sans ces ingrédients, peu importe le nombre de pages...