Critique de Les Pornographes par Nébal
Critique commune au roman de Nosaka et à son adaptation cinématographique par Imamura, initialement publiée sur mon blog :
Par
le 1 nov. 2017
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alors partager ce privilège avec ces bestioles non merci."
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180 degrés... non, plutôt, simplement 80 degrés par rapport à "La Tombe des lucioles" (pas lus, flemme pour le moment), ici un premier livre... J'ai envie de dire "Punk". Dans l'âme.
Mais pas dans la traduction en tout cas, qui en sois m'a l'air plutôt bonne, mais ici on s'inscrit dans une littérature un peu vulgaire, dans le sens ou on reprends les code et les mots d'un parler populaire pour le coucher sur papier... Et dans ce genre de cas, on perd toujours un peu a la traduction, mais c'est presque inévitable (a moins d'annoté chaque page pour chaque mot, ce qui personnellement ne me dérangerais pas).
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Mais la traduction se débrouille pas si mal, et l'on plonge dans le monde de... réalisateur de porno, mac, contrebandier, mais dans un univers populaire - on ne suis pas des criminels endurcit ou des hommes "mauvais", mais bien des types normaux, médiocres, qui font ça comme il pourrait faire autre chose.
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Et mon délire de degrés plus haut est que le livre, s'inscrit bien dans la continuité thématique du tombeau des lucioles, il y a une grande place a la nouvelle société japonaise post-2ndGuerreMondial, et sur le traumatisme des bombardements au japon par les américains. Non pas qu'on en parle directement, mais on comprends et aborde que ses gens paumé, sans avenir et sans envies, sans volontés, sont le résultat de ces évènements.
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Le livre est, pour le japon, en contrecourant complet. On est encore a des années d'un "Ruy Murakami", on est dans une littérature de Yokyo Mishima -sur la quatrième de couverture on a son avis sur le livre et l'auteur, et son respect pour avoir "Traduit le vulgaire par la vulgarité" - et Kawabata.
En sois, Nosaka Akiyuki, de par son parcours (l'équivalent aujourd'hui d'un intérimaire) et ses thèmes, est une petite révolution en sois.
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Mais même sans savoir cela, le livre reste assez incroyable. Sans même connaitre le contexte, les thème sont suffisamment universelle pour que n'importe qui puisse y reconnaitre un peu de chez sois. Et le style est a la mesure du propos.
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Vraiment bon a lire, gavé de réplique insolente au possible, de détournement de tout se qui est sacrés en ridicule - que ce soir les classes hautes qui sont présenté comme incroyablement frustré, ou les enterrement presque "parodié", cela donne un decalage incroyable avec les protagonistes qui se sentent incroyablement bon, presque humaniste, qui souhaite apporter le sexe pour tous...
Je pense que cela reste subversif pour nous, j'imagine a peine à l'époque !
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Et l'histoire en sois se renouvelle toujours, explore toujour un nouveau coté, une nouvelles idées, il y a toujours que chose de neuf a décrire qu'en sois on ne s'ennuis pas, c'est toujours a fond, mais jamais trop rapide, ce qui est signe d'un savoir faire d'écriture.
Après, je pense que autant de cul ne plaira pas a tout le monde, que certain resterons bloqué sur un premier degrés, s'empechant de voir certaine provocation pourtant génial...
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Mais si vous n'êtes pas puritain, capable d'apprécier la subversion, et amateur de bonne réplique et de bon mot, un livre a lire.
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Créée
le 20 nov. 2023
Critique lue 28 fois
Critique commune au roman de Nosaka et à son adaptation cinématographique par Imamura, initialement publiée sur mon blog :
Par
le 1 nov. 2017
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