Le frottement des pages torturait et achevait les souffrances du jeune Werther. Le malheureux, étranger au vrombissement du ventilateur monolithique, ne semblait pas se douter que le glas de son existence s'estomperait dans un vacarme moderne. L'heureux lecteur, torse bombé, plonge son biscuit granuleux dans le café tiède et absorbe de grandes goulées. L'échange, réciproque, entre la bouche et la tasse de café rythme les lettres dépressives du damoiseau goethique. Le monstre mère nature n'est rien face à notre heureux éberlue grognant et mastiquant sans cesse. Les souffrances enfin consumées provoquent chez Ubu un gargouillement cérébrale mal venue. Celui-ci ballonné de la tête aux pieds se pressa au dehors de sa grotte pour enfin contempler une gluante et rugueuse fin de journée. La machine en marche et inarrêtable contemple le goudron puant et le ciel cendré. Lui rappelant l'écho d'une profonde solitude qui venait de s'achever.