Ca sent le Napalm ...

Assez déçu de cette lecture. Je me suis efforcé (oui, ça commençait à devenir un réel effort) de lire Les Voies de l'Ombre jusqu'au bout.
Le premier tome (Prédation) est un petit polar correct, dont la fin m'a laissé sur ma faim ; j'ai donc eu envie de poursuivre.
Le deuxième tome (Stigmate) est pour moi, le plus mauvais. La suite du premier bien sur, mais une histoire complètement décousue. Des personnages caricaturaux, qui en deviennent même pénible. Et chaque chapitre se trouve intercalé par les délires mégalomaniaques du grand méchant, qui lui aussi pèse rapidement sur les nerfs. Dès lors, je me suis fortement motivé à poursuivre la lecture.
Le troisième tome (Instinct) conserve certains des précédents personnages en en introduisant de nouveaux (pas plus crédibles). La première partie est proche du roman d'aventure dans le grand Nord. Le tout se termine sur une insurrection d'ampleur nationale (complètement invraissemblable)et la fuite de tout notre petit monde à travers les égouts. Bof bof. Allez, je suis malgrès tout curieux de savoir comment va se terminer cette histoire.
Enfin, le quatrième tome (Rémanence) nous amène 15 ans plus tard. Des personnages secondaires du premier tome deviennent ici personnages principaux. Mais ne valent pas bien mieux que leurs prédécesseurs. Encore une histoire invraissemblale et farfelue et toujours ce grand méchant totalement barré qui aurait voulu être Marlon Brando.
Et chacun des ouvrages est ponctué d'un nombre incalculable de morts et cadavres en tout genre. Tout le monde meurt là-dedans, c'en est ridicule. Pourtant je suis grand amateur de polars et romans noirs, donc assez "habitué" du fait.
J'avais lu des mêmes auteurs la trilogie W3 et le préquel Ilya Kalinine ; j'avais adoré. C'est donc avec grand enthousiasme que j'avais voulu découvrir cette tétralogie (qui bénéficiait de très bonnes critiques). Donc déçu, vous l'aurez compris. Mais surtout, je pense faire preuve de beaucoup plus de réflexion dorénavant avant de poursuivre l'oeuvre de ces auteurs.