Mahmoud, désormais âgé, continue à plonger au fond du lac, de sa barque, avec son tuba et son masque. L'expérience paraît belle, mais un peu vaine, et il semble un peu fou selon ses voisins et les personnes qui le découvrent. Or, le lac est artificiel, et s'avère avoir englouti son ancienne maison.
De cette expérience pour le moins déconcertante, de surcroît dans un pays au régime autoritaire, le protagoniste en tire une sorte de philosophie de vie, forgée de réflexions poétiques. Ces dernières apparaissent peu utile, voire dénuées de sens, mais elles s'avèrent bien plus sensées qu'au premier abord, et elles font écho à une réflexion profonde, comme si elle provenait de sa maison du fond du lac.
Voilà qui me paraît fort beau, poétique et philosophique, comme un appel à la sagesse, à l'instar de ce qu'en ont perçu les auteurs précédents sur Critiques libres. Voilà qui est à lire et méditer.