Christophe, Serge et Robert, trois jeunes du Jura volent des fromages dans une ferme voisine de leur petite ville. Mais Robert le plus honnête regrette de s'être laissé entraîné dans cette histoire. Le lendemain ils doivent voler l'argent de la vieille Vintard, seule dans sa ferme de Malataverne un lieu maudit. Mais Robert refuse de marcher et dévoile tout à sa petite amie Gilberte. Ensembles ils vont essayer d'arrêter Christophe et Serge.
C'est très bien écrit, la maîtrise des mots est là, mais c'est ennuyeux au possible, du pur Clavel. Les personnages eux aussi sont caractéristiques de l'univers de Bernard Clavel. En particulier le personnage de Robert. Robert est un rêveur qui se sent incompris et ne comprend pas le monde qui l'entoure. Bref Robert est un décalé. Un décalé qui court inexorablement à sa perte. Mais surtout il y'a une chose qui m'a très fortement déplût. Bernard Clavel à arrêté son récit avant la fin. Il laisse en suspend le sort de Christophe, Gilberte et Robert comme si tout était entendu.
Il s'agissait du 12e livre écrit par Bernard Clavel que je lisais et je crois qu'il s'agit du dernier. En dehors de 3 de ses romans, je n'ai jamais vraiment aimé ce que j'ai lu de lui. Chose étrange de lire 12 livres d'un auteur que l'on apprécie guère. C'est vrai que c'est étrange, mais ils étaient à ma disposition chez mes parents, curieux et optimiste j'ai toujours voulu croire que type de romans chez lui ne concernaient que quelques livres et que j'étais mal tombé. Mais avec "Malataverne" je me suis fait une raison, il s'agissait de son style. Un style très littéraire, qui ravit certainement académiciens et professeurs de littérature, qui à semble t'il ravit une bonne partie des français à l'époque puisque "Malataverne", "L'Espagnol", "Harricana", et d'autres ont connus le succès. Mais qui moi ne m'a pas enchanté. Aussi je continu à me poser la question du pourquoi ces livres ont ils connus un tel succès ? Pour l'instant je n'ai toujours pas la réponse.