Mince, ça n'a pas pris. Mais alors pas du tout. Les robots c'est censé être ma catégorie de gosse là où d'autres c'est chevalier ou far-west.
Mais ici on se retrouve devant un champ lexical de mécanique très dense que la lecture devient pas mal indigeste. Au même titre que Démons et Merveilles de Lovecraft. On suit les lignes, on essaye de s'accrocher tant bien que mal ... mais ça lâche. Ma concentration me lâche et ne revient que quatre paragraphes plus loin. Mon esprit n'est peut être pas le plus aiguisé pour la littérature, mais il récupère toujours ma concentration lorsque ça redevient intéressant et palpitant.
Je me connais. Je le sais.
Lorsque c'est pas palpitant, mon esprit lâche. J'adorerais être ce geek de mécanique robotique qui saisit tous les termes transmis, mais je ne le suis pas. C'est trop et froisse lourdement le fil rouge déjà pas super intéressant. Pas mal, mais pas ultra-intéressant. Mais il permet de nous dégager de ce name-dropping ahurissant qui prend place ... bah à chaque page bordel de merde. Rohlala, chaque pilote à un blaze, ok, bien, et chaque pilote a une machine qui a blaze aussi ?? Facile dis comme ça. Mais à travers ces pages indigestes où la concentration n'est pas là, ça atomise l'intérêt qu'on porte aux péripéties et ce qui arrive aux perso.
L'écriture et syntaxe de l'auteur n'aident pas beaucoup non plus. Les phases d'action sont incompréhensibles, aucun moyen de lancer mon imagination. Et sortir ça juste après le banger qu'est Légion, c'est pas top top.
Beaucoup trop de perso qui se tirent la couette dans un fil rouge décousu et une montagne de description encyclopédique.
Voilà c'est ça, on dirait plus un encyclopédie qu'un roman.