Mélancholia
7.3
Mélancholia

livre de Ryû Murakami (1996)

Pour Yazaki, le protagoniste principal, le sadisme est la racine cachée de la puissance. On est nécessaire que par son sadisme, et l'on ne découvre son sadisme et guéri son impuissance qu'en explorant et en s’accommodant de ses désirs.

La journaliste, Michiko, n'est là que comme un prétexte au portrait complexe et profond de Yazaki. On nous y livre une réflexion sur les "métaphores" des plaisirs et souffrances, sur le décalage entre la réalité physique de la douleur ou de la jouissance et leur réflexions dans notre imaginaire.

On a cependant un dialogue parfois un peu décousu et le propos manque d'action, à un tel point que le traitement semble un brin hâtif voir superficiel.
Ce livre ne me laissera que peu de traces, à l'inverse d'Ecstasy qui était tout simplement excellent.
Cela reste à mes yeux une bonne lecture, avec un style cru et travaillé en même temps.

On y retrouve bien sûr les ingrédients propres à la trilogie : luxe, sexe et drogue.
Thibaut_Victor
7
Écrit par

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le 21 août 2013

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Thibaut Dumont

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2