Pentagone d’Escher
Il ne faudrait pas s’y tromper, plus qu’un roman SF, Lem nous pond ici sans doute plus une sorte de conte métaphilostropique, une fable absurde, voire surréaliste, qui libérée de substance et de...
le 22 oct. 2023
Il ne faudrait pas s’y tromper, plus qu’un roman SF, Lem nous pond ici sans doute plus une sorte de conte métaphilostropique, une fable absurde, voire surréaliste, qui libérée de substance et de matière dramatique n’aurait plus d’autre intérêt qu’elle-même.
Seule l’introduction présente ce qui va suivre à travers le double prisme de la SF et de l’humour (c’est d’ailleurs probablement ce qu’il y a de mieux ici, de parfaitement hilarant), le reste déconcerte, puis fatigue. Le schéma est simple : un type dans un immeuble labyrinthique se voit confier une mission des plus secrètes. Or, la mission en question, c’est en fait pas loin de devoir chercher l’objectif de cette mission… L’Odyssée concentré dans un verre d’eau ou dans un palais des glaces… S’ensuit un long voyage surréaliste, parfois drôle et surtout répétitif (mais si on le lit légèrement bourré, c’est plus efficace et plus inoffensif que certains psychotropes), durant lequel le narrateur sera confronté à la paranoïa et aux instructions absurdes des chefs, la bureaucratie kafkaïenne, la manipulation, la torture
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le 22 oct. 2023
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