Critique de Miette par jmlaffont
"Des phrases courtes, ma chérie", c'est ce titre de Pierrette Fleutiaux qui m'est venu en tête après avoir à peine parcouru quelques pages de ce roman de Pierre Bergounioux. Peut-être désormais...
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le 7 oct. 2025
"Des phrases courtes, ma chérie", c'est ce titre de Pierrette Fleutiaux qui m'est venu en tête après avoir à peine parcouru quelques pages de ce roman de Pierre Bergounioux. Peut-être désormais habitué à lire un tout autre style que les longues phrases dont n'est pas avare l'auteur, je me suis très vite vu contraint à en reprendre la lecture parce qu'elles ne réussissaient pas vraiment à capter mon attention. L'impression ressentie avec cette entrée en matière délicate s'est poursuivie tout au long d'un roman pourtant court et dont le thème avait tout pour m'intéresser mais le constat est là : je n'ai jamais véritablement accroché au texte.
Contrairement aux oeuvres de Marie-Hélène Lafon dont j'ai appris qu'elle citait Pierre Bergounioux en exemple, je considère que "Miette" est d'un accès difficile. Tous deux évoquent le même monde paysan qu'ils voient disparaitre mais autant le style de la première me permet de m'intéresser immédiatement à ses personnages, autant l'écriture de l'écrivain corrézien m'en empêche trop souvent, ce malgré une étude psychologique particulièrement fouillée.
La structure quelque peu brouillonne du roman, selon mon ressenti, n'a pas été non plus de nature à me séduire, la vie familiale de Miette et de ses quatre enfants, du début du XX° siècle jusqu'aux années 80, étant décrite dans une chronologie pour le moins décousue.
Pourtant, que d'observations justes et qui m'ont marqué quand elles ont été exprimées simplement, comme celle-ci à propos de Lucie, une des enfants de Miette :
"Elle entra comme bru, comme sa mère, dans une ferme à laquelle elle fournit son lot d'enfants et sa part de peine, c'est-à-dire chaque instant de sa vie."
Un roman de qualité, à l'écriture "littéraire", que je n'ai pas su apprécier à sa juste mesure, sans doute par paresse intellectuelle ...
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le 7 oct. 2025
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