C'était ça ou mourir d'ennui.
Je ne veux pas passer par une case 3615MAVIE, alors vous n'aurez droit qu'au titre de cette critique en guise d'explications du pourquoi j'ai lu... ça.
En résumé :
- Le "miracle" réfère bien sûr au miracle de l'amour.
- Au début, le héros se lamente et culpabilise par rapport à sa défunte femme.
- Il aime les bateaux.
- Il se lamente et culpabilise par rapport à sa défunte femme.
- Accessoirement, il lit ses poèmes. Parce qu'elle écrivait des poèmes, figurez-vous. Le jour où j'écrirai des poèmes à un mec que j'aime dans l'espoir qu'il me kiffe encore plus grâce à ça, c'est que j'aurai vraiment perdu toute dignité.
- Il retourne chez lui, tombe sur de vieilles photos de son ancienne vie, et se lamente et culpabilise par rapport à sa défunte femme.
- Il rencontre un charpentier forcément illettré avec qui il se lie d'amitié
- Ce fameux charpentier, dans une scène surréaliste et hilarante, éclate en sanglots et se met à raconter sa vie en détails pour conclure "personne ne l'avait traité avec autant de respect" que le héros.
- Il apprend à lire. Le héros continue de se lamenter et de culpabiliser.
- Le héros rencontre sa voisine qui lui rappelle sa défunte femme, par rapport à laquelle il se lamente et culpabilise.
- La voisine a évidemment elle aussi une histoire tragique et est rongée par la culpabilité.
- Le héros tombe amoureux de sa voisine. Il commence à moins culpabiliser.
- Il renoue avec sa fille avec qui il était resté en froid.
- Tout le monde est heureux.
- Danielle Steel a rejoint mon panthéon d'auteurs en mousse aux côtés de Lévy et Musso.
- La prochaine fois, je me contenterai de mourir d'ennui.
- ... et j'écrirai une critique d'un bon livre.
That is all. Bonne nuit à vous.