Critique de "Warstrider, Tome 5 : Netlink"

Warstrider tome 5 : Netlink

Lu en anglais

Un roman de science-fiction militaire et de cyberpunk.

Quelques centaines d'années dans le futur, la puissance dominante est le Japon impérial, auquel est subordonnée l'Hégémonie, une fédération de 57 nations et de 78 mondes. Aux frontières, l'insurrection (la Confédération) se rebelle.

Suite au tome précédent, une paix chancelante s'est établie entre l'empire et les confédérés. Mais la confédération a appris que l'empire aurait mis au point une technologie d'avant garde qui viendrait faire basculer cet équilibre. Pour contrer, la confédération prépare une action de commando, sur une planète de l'empire, pour mettre le grappin sur cette technologie avant que l'empire ne l'utilise.

Pendant ce temps, Dev Cameron, existant maintenant seulement virtuellement dans un réseau d'ordinateurs, explore l'espace avec les DalRiss et les Naga. Et voilà qu'il tombe sur un artefact incroyablement avancé, une porte sur l'espace et le temps. Aussitôt, sa flotte se fait attaquer par des milliards d'entités pseudo robotiques. Face à la menace, Dev Cameron n'a pas le choix de demander à l'empire et à la confédération de faire front commun pour contrer cette menace.

De l'action, des découvertes époustouflantes, puis encore de l'action. Et, bien sûr, avec des batailles spatiales comme dessert.

Des humains connectés, des liaisons homme-machine, des extraterrestres extrêmement avancés et une menace impossible à contrer. La fin est un peu décevante à cause du deus ex machina.

Tout cela écrit par un ancien vétéran du Vietnam, ce qui ajoute de la crédibilité à l'environnement militaire, aux tactiques et aux combats, sans compter une science plutôt crédible. Plusieurs de ses meilleurs romans sont publiés sous le pseudonyme Ian Douglas.

Très intéressant avec un regard sur une évolution complètement différente de la notre. On peut dire que le roman mélange la science-fiction militaire avec la hard science et le space opera.

J'ai beaucoup aimé même si la fin, encore une fois, semble un peu trop organisée avec le gars des vues. Hop ! Au tome suivant !