Notes sur le déséquilibre

Résumé : Notes sur le déséquilibre dans l'usure du corps éreinté des paroles : glissements de ce qu'on sut, clous des instants crus, " chose se faisant dans tout le champ du vide". Celui qui dit Je y dance fixement, au bord de l'oeuvide, en déséquilibre dans la tourmente des lieux traversés : Berlin-Charlottenburg et le buste de Nefertiti,la Torre pendante de Pise (mais dans l'oeil d'Ezra pound), un crépuscule aragonais, un château baroque en Souabe, un bocage à idylle, une danse macabre non loin de la tour d'Hölderlin (mais beaucoup plus près des "crécelles" de Tristan Corbière). Il n'y a, dans ces miroitements, ces dérapages, ces vacillations, que cette résistance : écrire, faire des bâtons. Ch. Prigent