Baldur's Gate 2 m'a spoilée.
Cette note, je l'attribue aux trois livres du cycle des dieux, celui-ci en étant le premier opus.
Autant Les Thanatonautes et L'empire des anges étaient bien trippants, autant là, Werber est parti beaucoup trop loin.
L'idée de base me plaisait vraiment (des élèves dieux dans un univers mythologique gréco-romain ? Do want!), mais la pilule passe pas. Le premier passe encore, les deux suivants beaucoup moins. On s'amuse beaucoup moins à suivre l'aventure du personnage principal (qui PUE le self-insert de Bernard, pauvre écrivain incompris par un public bête et panurgien) parce que ça part constamment dans le grand n'importe quoi. Alors oui, l'univers installé se prête au délire, mais un peu de cohésion ne ferait de mal à personne, MÊME dans un univers fantastique. En lisant j'avais limite l'impression de lire un premier jet sans plan derrière, comme si Werber avait tout écrit au feeling avec aucune idée de ce qui allait se passer ensuite. Entre deux parties de Civilization.
Et puis l'ultime énigme ("Les pauvres en ont trop, les riches n'en ont pas", etc.), je la connais depuis Baldur's Gate. Ça bousille un peu la tension dramatique.