Sur les 100 premières pages j'ai adoré et j'étais déjà prêt à mettre 9/10.

Comme il le dit lui même, ses lettres ressemblent plus à des traités qu'à des lettres. Et les sujets de ces traités m'ont d'abord passionné. Au centre, la viabilité du stoïcisme. Sujet tellement rebattu mais qui est ici si bien traité.


Par ailleurs de nombreux passages satisfairont les plus gauchistes d'entre nous, ce qui m'a agréablement surpris pour un livre qui met en scène un homme riche sans lever le petit doigt et qui s'ennuie tellement qu'il passe son temps à écrire des lettres.


Maintenant voilà, la longueur devient un véritable problème. 450 pages de traités sans constance theorique, sur fond d'une (par contre) constante dépression d'un personnage qui radote, ça dérange quand on s'attend à un roman.


La solution est toute trouvée: lire ce livre en plusieurs fois. Bien qu'il y ait environ 80 lettres, ne pas hésiter à en lire une longtemps si elle nous plaît, pourquoi pas en prenant des notes, comparer avec les lettres précédentes, etc. Et ne pas hésiter à s'arrêter de le lire pour le reprendre un jour prochain.


Donc il me reste 100 pages à lire, mais j'ai quand même voulu publier cette critique pour inciter à lire ce classique niche de 1800 dont Balzac et Proust étaient fan. Mais aussi mettre en garde pour pas que d'autres fassent la même erreur que moi.

Créée

le 17 juil. 2025

Modifiée

le 17 juil. 2025

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