le 3 déc. 2018
Pour vivre heureux, vivons couchés
J'étais franchement étonné que le roman Oblomov ne soit connu que d'une frange minimale d'initiés alors qu'en Russie il est un classique des plus connus, au même titre que les livres de Tolstoï,...
Ah Oblomov, combien de fois n’ai-je pas eu l’impression de te sentir près de moi lors de mes élans de paresse et de procrastination. Laissez vous embarquer dans ce qu’on pourrait appeler une véritable ode à la paresse et attachez vous à ce personnage dont le seul et véritable amour de sa vie demeure son divan. Vous y rencontrerez son incroyable et bougonnant domestique Zakhar qui partage son quotidien et qui ne manquera pas de vous faire rire tant la paresse de son maître semble l’avoir contaminé. Ainsi que son meilleur ami Stolz, un homme d’une incroyable bonté et aux antipodes d’Oblomov et la resplendissante Olga qui essaieront tout deux de le sortir de son coma. Les vaines tentatives de son entourage pour mettre Oblomov en position verticale ainsi que les essais du personnage lui même pour se surpasser témoignent d’une grande maîtrise de la part de l’écrivain qui sait trouver une juste mesure entre le comique et le pathétique.
Si la fainéantise d’Oblomov frappe le lecteur de prime abord, on finit par découvrir la sagesse manifeste de ce personnage oisif qui refuse toute forme de plaisir superficiel et qui n’aspire qu’à une vie paisible et tranquille dans son Oblomovka.
Ce livre plein de philosophie et d’humour saura sans nulle doute charmer les adorateurs de la littérature russe, alors foncez.
Créée
le 7 avr. 2015
Critique lue 558 fois
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