La tuile, l'énorme tuile. Madame Béru, Berthe de son petit nom a disparu. Le Gros est dans tous ses états et San Antonio qui ne le prend pas au sérieux, qui pense que la Berthe est partie se réfugier dans les bras d'Alfred, son amant régulier, coiffeur de son état. Mais Béru et Alfred sont unanimes, Berthe a disparu, et les deux hommes de ne pas parvenir à se consoler. Lorsque Berthe réapparaît, elle dégoise une drôle d'histoire qui, si elle ne parvient qu'à peine aux oreilles de ses deux réguliers, mari et amant, titille celles du commissaire San Antonio qui y verrait bien là le début d'une nouvelle aventure.
Que dire, que dire ? Si ce n'est que lire un Frédéric Dard de temps en temps, ça ne fait pas de mal. C'est même tout le contraire, ça détend les zygomatiques, ça permet de renouer avec une langue absolument magique et fleurie, argotique et inventive. Alors deux à la suite, vous imaginez la gymnastique faciale...
Les enquêtes finalement, je m'en moque, ce qui me plaît le plus, ce sont les saillies de l'auteur, ses digressions et les rapports que tous ses personnages entretiennent entre eux. Et là, je suis aux anges, je ris, je savoure, je me gausse... Rien à dire San Antonio, c'est du classique, du (pas) sérieux.