Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman est le côté naufragés/survie sur une île. Ce n'est ni trop dramatique ni trop facile. Il y a d'abord le soulagement d'être en vie, la peur, l'angoisse, le déni, puis l'acceptation et l'attente. Ils apprennent petit à petit à survivre en utilisant ce qu'ils ont et ce qu'ils trouvent. Ils se contentent des petits plaisirs simples et d'une petite touche d'humour (et d'autodérision) afin de ne pas tomber dans la dépression et le désespoir.
Le rythme est lent, avec quelques longueurs, mais je n'ai pas trouvé le récit ennuyeux. En revanche, j'ai été moins emballé par la romance qui ne m'a fait ressentir aucune émotion particulière. De plus, une fois passé le cap de la première relation intime, les scènes se succèdent un peu trop par la suite à mon goût. Aussi, je m’attendais à des moments plus poignants avec leur famille et proches à la fin de l'histoire.