Dans « Paranoïa », son quatrième roman, Lise Charles embarque ses lecteurs dans l’histoire d’une adolescente qui, après avoir connu la gloire des plateaux de télévision et de cinéma, est retombée dans l’anonymat et poursuit une scolarité chaotique. La jeune fille doit faire face à la méchanceté de certains élèves, composer avec son passé, et gérer une situation familiale pas toujours fluide. Et Lise Charles compose avec ces ingrédients un récit particulièrement bien troussé et très agréable à lire.
Et puis soudainement, aux deux tiers du roman, la narration change radicalement et l’autrice, sans raison apparente – en tout cas sans fondement facilement compréhensible –, nous embarque dans une seconde partie où le récit devient complètement abscons… À part le personnage principal, il n’y a en apparence aucun lien entre cette partie et la précédente, et je suis complètement sorti du livre à partir de là – je ne comprenais plus du tout ce que je lisais.
Je referme donc ce livre extrêmement frustré par cette bascule qui m’a fait sortir du roman alors que je passais un très agréable moment de lecture jusqu’alors.