le 2 déc. 2022
Le cul, c'est la vie.
On m'avait vendu: - une discussion intelligente sur le tourisme sexuel et la prostitution - un roman sensible, plein d'humanité, de vulnérabilité et de misère sexuelle - un "regard cynique sur la...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
On m'avait vendu:
- une discussion intelligente sur le tourisme sexuel et la prostitution
- un roman sensible, plein d'humanité, de vulnérabilité et de misère sexuelle
- un "regard cynique sur la société occidentale"
J'abordais ce livre pleine de curiosité, prête à jouer le jeu et à me glisser dans la peau de ce quadra désemparé, pour comprendre son point de vue et au passage peut-être, pourquoi pas, choper des indices sur les raisons qui poussent nos pères de familles désœuvrés et tristounets à refaire leurs vies avec des nanas de notre âge à l'autre bout du monde.
Et, en fait, on m'a donné:
- un livre un peu porn tout médiocre
- qui essaie de se faire passer pour quelque chose d'intellectuel
- les bienfaits de la "chatte asiatique, la bonne chatte douce, docile, souple, et musclée" (p.112). J'ai tenté de croire que c'était le propos du personnage principal (subtilement nommé "Michel") et point celui de l'auteur. En vain.
- une analyse psy vaguement navrante à base de: si vous vous intéressez à autre chose qu'à la baise (que ce soit à votre carrière, à un éventuel hobby culturel ou quoi quoi), c'est juste l'expression de votre misère au pieu, "mystérieuse" "compensation nécessaire liée au malheur de votre vie" (p.310, singulier à "malheur").
- un début d'argumentaire sur les thèmes "être occidentale, c'est surtout être coinços de la chatte" et "être musulman, c'est surtout être un barbare frustré de la bite"
Bref, à la curiosité a succédé le doute, et au doute ont succédé la consternation et le mépris. Mais je suis européenne donc c'est normal, je suis étriquée, aigrie parce que ma vie c'est de la daube. Faut croire que je baise encore pas assez. Toujours est-il que je suis rarement ressortie aussi navrée d'une lecture. Je n'aime pas le verbe de Houellebecq, la trame du bouquin est plate à crever, les personnages sont des fantômes de coquilles vides (carrément), toutes abruties et qui, avec le combo de la mise en abyme branlatoire, inquiètent pour l'équilibre mental de l'auteur. En somme, on peut donc considérer que c'est une déception totale.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les livres qu'on commence mais qu'on ne finit pas
Créée
le 2 déc. 2022
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le 2 déc. 2022
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