le 8 nov. 2014
A RELIRE tous les CINQ ANS
UNE SAISON EN ENFER : "Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient. Un soir, j'ai...
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Si tu pensais que la poésie se limitait à des alexandrins bien sages et des vers sur les fleurs et les couchers de soleil, Poésies · Une saison en enfer · Illuminations d’Arthur Rimbaud est là pour te rappeler qu’on peut aussi écrire avec du feu, de la rage et une bonne dose d’expériences hallucinées.
Dans ce recueil, on suit l’évolution d’un ado surdoué qui passe du lycéen turbulent à l’artiste maudit, du poète prodige au mec qui décide de tout plaquer pour partir faire du commerce en Afrique. Entre les poèmes classiques bourrés d’insolence, les visions fiévreuses d’Une saison en enfer et les éclats surréalistes des Illuminations, Rimbaud explose les codes et balance une poésie brute, enragée, mystique et parfois totalement incompréhensible.
Le gros point fort ? C’est une claque littéraire. Rimbaud a 16 ans et écrit déjà comme un dieu possédé, mélangeant lyrisme, provocation et fulgurances quasi mystiques. Ses mots crépitent, ses images éclatent, et son écriture semble toujours sur le point d’imploser. Un vrai tourbillon poétique qui a influencé des générations d’écrivains et de rêveurs.
Le hic ? C’est pas toujours limpide. Entre les symboles, les visions hallucinées et les phrases qui semblent surgir d’un rêve sous opium, il faut parfois relire plusieurs fois pour capter le sens (et encore, pas toujours). Si tu cherches une poésie accessible et bien carrée, certains passages risquent de te perdre.
Bref, Poésies · Une saison en enfer · Illuminations, c’est un voyage hallucinant dans la tête d’un des plus grands poètes de tous les temps, un condensé de révolte et de beauté brute. À lire, à relire, à décrypter… et à accepter de ne pas toujours tout comprendre.
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Créée
le 19 févr. 2025
Critique lue 15 fois
le 8 nov. 2014
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