Quand on ouvre le livre et qu'on apprend que la fillette va mourir, on pense à "une chanson douce" de Leïla Slimani et à un certain déjà-vu. En réalité... raté ! Ce n'est pas exactement le même procédé narratif et il se trouve ici un monologue intérieur très fort, plein, aussi, des itérations propres au genre - ce qui provoque quelques longueurs. Le caractère déceptif est également bien vu et, finalement, on a un roman qui oscille entre incertitude liée à une mort annoncée et une dimension sociale, ténue au démarrage, et qui se fait de plus en plus forte.