Était-il vraiment nécessaire de faire durer l'inconfort conjugale et domestique de la narratrice sur plus de 300 pages? Non parce que, hormis la fin où tout s'emballe un peu, on suit vraiment les chroniques et déboires d'une jeune mariée (avec plus de consternation que d'empathie soit dit en passant). L'ambiance pourrait on me rétorquer. Eh bien je suis passé à côté, à l'image du début, plus confus qu'énigmatique, où la narratrice semble hanter un Manderley où la nature a repris ses droits.
Au moins, le livre m'a donné envie de voir le film qui je l'espère parviendra à condenser cette (très bonne) histoire de manière beaucoup plus fluide. Une sorte de bande annonce qui vous coûte 9 heures de lecture