le 7 janv. 2018
Heroïne fantasy
Un bouquin pas mal du tout qui constitue le premier tome du dyptique "La reine faucon". Je lirai la suite et fin bientôt mais je sais déjà que j'ai déjà lu bien mieux chez Gemmell. Je pense en...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Un bouquin pas mal du tout qui constitue le premier tome du dyptique "La reine faucon". Je lirai la suite et fin bientôt mais je sais déjà que j'ai déjà lu bien mieux chez Gemmell. Je pense en particulier au cycle "Rigante" qui a été écrit après et qui me parait bien plus abouti. Ce qui me gêne c'est que les deux trames me paraissent très proches par leur atmosphère et le mélange entre fantasy et ascension d'un héros issu d'un peuple nordique traditionnaliste (barbare) en rebellion contre l'oppresseur méridional (calqué à peu de choses près sur le modèle romain du Bas Empire). Transposé dans notre univers cela ressemblerait à ce que fut l'Ecosse pour l'Angleterre.
Si cette "Reine des batailles" a manqué pour moi de surprise, c'est de ma faute, pas la sienne puisque c'est moi qui lit l'oeuvre dans le désordre. Reste que j'ai trouvé cela assez inégal en terme d'intérêt pur. Mais comme toujours l'auteur possède une écriture rythmée et agréable. Et cela fait que le livre se dévore sans vrai effort. La grande originalité ici vient du fait que David Gemmell utilise un héros dz sexe feminin. Sigarni n'est pas du tout représentative de sa condition puisque ses moeurs sont très "libres" selon la société dans laquelle elle évolue. C'est ce décalage qui explique en grande partie l'altercation initiale avec le Baron (principal antagoniste), et davantage encore son esprit en perpetuelle rebellion. La condition féminine est le thème central à l'oeuvre, et heureusement le sujet est bien exploré et exploité.
Loin d'être un pretexte, la condition féminine permet donc de dénoncer les traditions chez les siens bien entendu (ce n'est pas une surprise puisque il s'agit d'une société assez rurale et archaïque), et encore plus chez l'oppresseur qui se veut éclairé mais sans scrupules ; et qui se revendique pourtant d'un niveau de civilisation supérieur.
Page 26 : "les hommes accepteront d'être conduits par un ange ou une sainte, par un despote ou un scélérat. Mais une putain, c'est seulement dans une chambre qu'ils la suivront"
Pour conclure ce premier tome est intéressant mais je l'ai au fil de ma lecture davantage appréhendé comme une ébauche du cycle "Rigante" qui lui est postérieur.
Ne faites pas comme moi et lisez plutôt les oeuvres de Gemmell dans l'ordre chronologique de leur écriture.
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Créée
le 7 janv. 2018
Critique lue 271 fois
le 7 janv. 2018
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