le 17 févr. 2014
Avant l'aube
Plus on avance dans le livre, plus Simon s'éloigne de nous au travers de silhouettes habilement décrites et rendues vivantes par Maylis de Kerangal. Mais, paradoxalement, plus on s'en approche...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Enterrer les morts, réparer les vivants : Tchekhov ou Kerangal ?
Simon, la vingtaine, décède dans un accident de van au retour d’une session de surf. Le récit d’une transplantation cardiaque est amorcé dans la force et le déferlement d’une vague.
Véritable coup de cœur, Réparer les vivants brasse l’amour sous toutes ses formes : amour parental, premier amour, fraternité, amour entre amants,… L’auteure exploite l’écriture avec une folle précision technique rendant compte de ces vingt-quatre heures qui vacillent entre vie et mort. La description de ce souffle suspendu, accroché à des machines médicales, explore physiquement et métaphoriquement toutes les facettes du cœur.
Chaque vague s’enclenche, se déplie, disparaît, et resurgit. Dans un motif de mer agitée, la dimension du flux est analogique à la subtile plume de l’auteure. L’idée du cycle est présente, nous explorons une journée où les longues phrases nous rappellent la fugacité d'un simple dérapage. Un corps se morcelle et se disperse en sauvant des vies.
En fouillant les âmes et les corps de ses personnages, Maylis de Kerangal cristallise la vie en poésie : tout doit continuer. Il faut vivre avec ceux qui restent. Un cœur battra dans une nouvelle enveloppe.
le 17 févr. 2014
Plus on avance dans le livre, plus Simon s'éloigne de nous au travers de silhouettes habilement décrites et rendues vivantes par Maylis de Kerangal. Mais, paradoxalement, plus on s'en approche...
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