Rumeurs mortelles à Saint-Renan, Jacques Caouder, Alain Bargain
Un gang de cinq vieilles femmes sévit à Saint-Renan. Des langues de vipères soudées, mauvaises comma la gale que tout le monde redoute. Lorsque l’une d’elles meurt, personne ne s’alarme. Lorsqu’une deuxième la suit avec les mêmes phénomènes préliminaires, la gendarme Le Morzader flaire une série de meurtres. Y en aura-t-il cinq ?
Plaisant en même temps que longuet, original dans son intrigue et ses divers chemins de traverse autant que bourré de poncifs et de formules toutes faites, ce roman policier breton est un passe-temps agréable qui lors d’une journée pluvieuse et venteuse de fin d’été ou de début d’automne -bretonne quoi- fait le job et permet de ne pas faire chuter le moral.
Le quintet des vieilles est haïssable à souhait, leur souffre-douleur-bedeau se réjouit de leurs disparitions et les autres, gendarmes en tête ne comprennent pas ce qu’il se passe. Il sera question de l’Ankou, des gwrac’h, les sorcières bretonnes, de vengeance, d’enfance maltraitée et de nouveaux animaux de compagnie, les NAC.
Un livre trouvé en boîte et qui va y retourner pour l’après-midi pluvieux d’un autre lecteur.